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Alexandre FAYEULLE : “Notre marge de progression est encore très importante’

© Pierre Bouras

L’écurie de course au large TR Racing, qui intègre les projets Imoca de deux skippers, Thomas Ruyant (For People) et Sam Goodchild (For the Planet), est financée depuis 2017 par Advens, le leader français de la cybersécurité, partenaire fondateur, principal et technologique de TR Racing, et Leyton, cabinet de conseil international qui a rejoint le collectif cette année. Le point sur cette première année de partenariat avec Alexandre Fayeulle, président et fondateur d’Advens. 

Quel bilan sportif dressez-vous de cette année ? 
Il est excellent ! Nous avons cumulé les victoires et les podiums : For People a remporté la Guyader Bermudes 1000 Race et la Transat Jacques Vabre, For The Planet a décroché la troisième place des cinq courses de la saison. Cerises sur le gâteau, Thomas Ruyant a battu le record de distance en 24 heures en parcourant 539,94 milles lors de Retour à La Base, il a aussi signé le meilleur temps lors des runs de vitesse de la Guyader Bermudes 1000 Race en affichant une moyenne de 36,55 nœuds sur 500m ! Et Sam Goodchild a remporté les Imoca Globe Series 2023 ! C’est donc un énorme succès, d’autant plus que notre marge de progression, qui se situe à trois niveaux, est encore très importante. Mis à l’eau en mars, For People n’en est ainsi qu’au tout début de son développement. Quant à Sam Goodchild, bien qu’il ait engrangé énormément de milles cette année en Imoca, il a fait son entrée dans la classe en début d’année et dispose donc d’une marge de progression importante sur ce support. Enfin le fonctionnement et l’organisation de l’écurie à deux bateaux étant assez récente, nous pouvons encore progresser pour être plus efficients. 

Quel est le montant de votre investissement et quelles sont les retombées ? 
Partenaire principal de TR Racing, Advens, qui est aussi le propriétaire des deux bateaux, investit 5 millions d’euros par an. Si une année ne suffit pas à mesurer l’impact, nous estimons que les retombées, qui s’inscrivent dans la continuité de la précédente campagne aux côtés de Thomas Ruyant, sont toujours aussi bonnes. Face à ce projet plus ambitieux, nos communautés sont d’ailleurs encore plus engagées et l’impact sur le plan économique, social et environnemental est démultiplié

Quels sont les atouts de cette écurie à deux bateaux ? 
En plus de booster l’audience de TR Racing, l’arrivée du skipper anglais Sam Goodchild apporte une dimension internationale intéressante. Ce partenariat nous permet également de mutualiser les compétences et de réduire les coûts unitaires de chacun des projets. En devenant l’écurie référente de la classe Imoca, TR Racing développe l’engagement et la fierté de son équipe de 30 personnes. Ses performances la rendent également plus attractive et nous permettent de recruter de meilleurs talents. Ce partenariat nous rendant plus forts et plus intelligents, nous souhaitons aller plus loin et créer d’autres synergies en intégrant de nouvelles entreprises au projet. Nous recrutons ainsi des partenaires qui pourraient investir de 50 000 à 2 millions d’euros pour la campagne du Vendée Globe. 

Quels sont vos projets à moyen et long terme ? 
Après le Vendée Globe, pour lequel l’objectif est de se battre pour les deux premières places, nous partirons sur un programme The Ocean Race Europe en 2025 et sans doute sur The Ocean Race 2026-2027. En mars 2024, TR Racing va également inaugurer à Lorient La Base un nouveau bâtiment pour héberger l’écurie, ainsi que 200m² d’espace d’innovation et de R&D autour de la tech et du nautisme et un espace événementiel. L’an prochain, nous réfléchirons également à la possibilité de construire un nouvel Imoca à l’issue du Vendée Globe

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