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Jean-Guy LE FLOCH (Armor-Lux) : “C’est important d’être partenaire du plus grand événement maritime français”

Partenaire Officiel de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe depuis la dernière édition, Armor-Lux est de retour cette année auprès de la transat en solitaire, avec des ambitions à la hausse. L’occasion de s’entretenir avec son président directeur général, Jean-Guy Le Floch.

Armor-Lux est engagé auprès de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe pour trois éditions, qu’est-ce qui vous a décidé, il y a quatre ans, à devenir Partenaire Officiel ?
La motivation première, c’est que le propriétaire de la course est notre voisin du nord Finistère, le groupe Le Télégramme. Ce sont des gens avec lesquels on travaille depuis tout le temps, de vrais partenaires, cet engagement resserre encore nos liens avec cette belle maison. Ensuite, parce que pour notre marque, qui a un caractère marin très prononcé, c’est important d’être partenaire du plus grand événement maritime français, voire européen. A ce titre, on a signé un contrat de licence exclusif avec OC Sport Pen Duick pour être très largement présent sur le site, mais aussi pour vendre des produits labellisés Route du Rhum – Destination Guadeloupe bien en amont de l’événement. Nous créons ainsi pour chaque édition une collection spécifique aux couleurs du Rhum que nous commercialisons depuis juin dans une trentaine de boutiques du Grand Ouest, mais également en BtoB, auprès des partenaires de la course et des sponsors des 138 bateaux qui prennent le départ.

                                

 

Qu’attendez-vous de cette douzième édition ?
Nous avons tiré de précieux enseignements de notre première participation, il y a quatre ans, en apprenant beaucoup sur les goûts de nos clients. Si bien que nous avons adapté notre collection et nous constatons déjà que tant au niveau des ventes BtoC que BtoB, les indicateurs sont meilleurs qu’il y a quatre ans. Nous avons trouvé deux partenaires à Saint-Malo pour proposer nos collections, un intra-muros, l’autre dans le quartier de la Madeleine, qui font des scores très significatifs. Et sur le site, nous avons cinq points de vente sur lesquels nous mobilisons 60 salariés. Il y a tellement de monde à Saint-Malo qu’il faut une organisation au cordeau, qui respecte à la lettre le droit du travail français, mais grâce à l’édition 2018, nous avons désormais l’expérience de ces énormes masses de personnes qui entrent dans nos points de vente. Il y a quatre ans, nous avons fait à peu près 2 millions d’euros de chiffre d’affaires autour de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, cette année, on espère faire de 25 à 30% de plus.

Est-ce un investissement rentable pour Armor-Lux ?
En investissement pur, ça nous coûte plusieurs centaines de milliers d’euros, sans compter les frais de personnel que je n’ai pas chiffrés, disons qu’on fait un peu plus qu’équilibrer cette opération, si on fait de 150 000 à 200 000 euros de profit sur place, c’est le maximum. Mais pour nous, c’est aussi une question d’image, il y a quand même plus de 2 millions de contacts qui voient notre marque à l’occasion de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. C’est plus difficile en revanche de mesurer la contribution de notre affichage à Saint-Malo à la notoriété générale de la marque, parce que nous faisons beaucoup d’autres opérations de communication.

Justement, vous venez d’annoncer votre partenariat avec Jean Le Cam en vue du prochain Vendée Globe, pourquoi ce choix ?
Jean est un ami de longue date, un Finistérien et un homme de grand cœur. Le temps passait et on voyait qu’il avait du mal à trouver des partenaires, on s’est alors rencontrés avec Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, et on s’est dit qu’on ne pouvait pas laisser tomber un Jean Le Cam qui est une des images les plus connues du département. Je pense qu’on va faire ensemble une très belle opération auprès de Jean qui est le skipper le plus aimé des Français. Nous avions déjà fait deux éditions du Vendée Globe avec Bernard Stamm, le bateau n’avait pas été au bout, mais ça avait été à chaque fois une belle aventure humaine. Depuis, les prix ont explosé sur le Vendée Globe, on ne pouvait pas suivre les budgets, mais là, Jean nous a proposé un budget raisonnable, avec un bateau sans foils, mais une nouvelle carène. L’humilité et la sobriété de son projet, mais aussi la qualité, parce que son bateau sera très bien construit, correspondent bien à l’identité de notre marque, nous sommes vraiment en phase.

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